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Ah la rechute. Vaste sujet. C’est quoi une rechute ? Et puis rechute-t-on au même endroit d’ailleurs ? Pas si sûr…
On dit (je ne sais pas vraiment qui est « on ») que la rechute « fait partie du processus de guérison » des TCA. Également qu’il faut compter 5 ans sans rechute pour faire partie des statistiques de personnes « guéries » (nous verrons ce qu’on entend par guérison).
C’est un fait : dans une trajectoire TCA les rechutes sont fréquentes. La personne concernée par le TCA pense par exemple que c’est terminé, qu’il n’y aura plus de crise de boulimie ou d’hyperphagie boulimique et « pof » voilà qu’un jour cela revient : pour un oui pour un non, pour une émotion dont on ne sait que faire…
Alors quoi ? Est-il possible d’éviter la rechute ? Y a-t-il une fin à cette spirale ?
La bonne nouvelle est que la réponse est oui ! Mais comment ? Et bien déjà parce que la maladie nous fait au moins un cadeau malgré tout en plus des fameux « bénéfices secondaires » ; c’est d’ailleurs pour être honnête envers soi et au clair avec cela que je propose ici de dresser une liste (cliquez sur l’image ci-après pour agrandir).
Ce cadeau c’est une grande connaissance de soi, de ses fragilités mais aussi de ses ressources.
Et oui, sur le chemin du rétablissement, fort ou forte de cette grande connaissance de soi et surtout lorsqu’on a en mémoire l’enfer que la maladie fait vivre, on devient plus apte à affronter/surmonter/dépasser les épreuves de la vie : les « vagues émotionnelles ». Je veux parler des moments de fragilité dus à un choc émotionnel, un deuil ou tout autre élément de vie difficile.
Ce qui peut être surprenant et parfois déroutant c’est que c’est souvent en regardant dans le rétro que l’on prend conscience des progrès, du chemin parcouru et du fait que la maladie « colle » moins (que les symptômes s’atténuent et disparaissent pour parler le langage soignant). Et oh, surprise, cela va souvent de paire avec l’investissement dans plus d’actions engagés vers des buts valorisés ! Si les termes que j’emploi ne sont pas suffisamment clairs sachez que je fais référence ici à la thérapie d’acceptation et d’engagement sur laquelle je m’appuie dans mes accompagnements en coaching.
Certes, il est difficile de savoir à quel moment c’est fini. A quel moment il n’y aura plus de « rechute ». Et puis le risque zéro n’existe pas vraiment…
Mais arrive un moment où l’on « ressent » que c’est derrière et l’on peut relire son histoire avec des lunettes bienveillantes mais surtout empruntes de compassion. Avec tout ce que nous nous sommes infligé et au nom de quoi ?
Lorsque nous sommes au clair avec nos émotions, nous savons mettre en place des garde-fous capables de nous soutenir pendant les périodes où nous allons moins bien et afin de ne pas rechuter.
De manière imagée c’est comme si vous alliez développer des sortes de petites antennes ou en tout cas des « warning » qui vont s’allumer en cas de perte ou de prise de poids significative ou si votre comportement tend à se rigidifier par exemple. De vous-même vous saurez en parler plus rapidement à votre ou vos médecins et faire ce qu’il faut pour ne pas rechuter.
Enfin, on a beau avoir cette « nostalgie » de la « lune de miel » du début de la maladie, on comprend avec un peu de recul que c’est un leurre. Aussi, lorsque la pulsion de vie l’a emporté et que l’on a fait le deuil des bénéfices (des remparts, de la forteresse de protection) de la maladie et que l’on se confronte à la vie réelle le retour en arrière semble impossible.
Il y a fort à gagner à quitter le mode survie.
Croyez en vous 🥰
Sabrina Palumbo-Gassner
Coach certifiée praticienne en ACT & Mindfulness, Formatrice, Consultante en santé mentale
– Spécialisée dans l’accompagnement des relations douloureuses à la nourriture
– Conseillère en Nutrition-Santé et Nutrition-Performance
– Membre de l’Association Francophone pour une Science Comportementale et Contextuelle (AFSCC) et de l’Association Française de Thérapie Comportementale et Cognitive (AFTCC) et du réseau d’anciens usagers Experts Psycom
– Auteure de « L’âme en éveil, le corps en sursis », « Troubles alimentaires : mieux comprendre pour mieux guérir », « Les voix du rétablissement »
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