Rééquilibrage alimentaire : 0 frustrations, 0 régime

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Diktat de la minceur

Les injonctions faites au corps des femmes sont puissantes et omniprésentes. 2022 est là et on va continuer de nous dire comment notre corps devrait être et valider ou pas… C’est hallucinant n’est-ce pas ?

Malgré les « menus » progrès de la société les femmes subissent encore le diktat de la minceur : tout est fait pour qu’elles ne s’aiment pas.

Régimes à répétition

Des femmes passent leur vie dans les régimes, dans l’obsession alimentaire. Les régimes ne marchent pas et peuvent mener tout droit au développement d’un TCA pourtant, pour beaucoup, plus il y aura d’échecs et plus les restrictions seront sévères…

La restriction amenant la compulsion les épisodes de gavage ou de boulimie apparaissent : CQFD.

Eviter un ou plusieurs aliment crée un sentiment de frustration, consciente ou non. Quand l’aliment devient disponible il s’en suit souvent une surconsommation. Réaction « normale » en réponse à la restriction.

La question du contrôle

Beaucoup de patientes, sur le chemin du rétablissement, ont peur de la fameuse « bouchée de trop » lorsqu’elles commencent à augmenter leurs quantités ou à diversifier leur alimentation. Elles ont peur de « perdre le contrôle » et de basculer dans l’orgie alimentaire. Mais plus elles restent dans ce « pseudo contrôle » (parce que c’est bien une illusion et c’est la maladie qui contrôle…) et plus la bascule a de chance/de risque de se faire.

Retrouver une alimentation joyeuse

La guérison est possible lorsque l’on retrouve une alimentation « joyeuse ».

Je ne mange pas un carré de chocolat après chaque repas (même si j’aime ça). Je ne mange pas de la pizza chaque semaine non plus, etc. Pourquoi ?

Parce que parfois j’en ai envie et parfois pas 😊

J’aime bien la nourriture « healthy » mais je n’en fais pas une obsession. Je n’anticipe pas les repas bien que parfois on parle du « menu de la semaine » avec mon mari pour mieux organiser les courses. Parfois on respecte à peu près, parfois on inverse tout, et parfois cela n’a rien à voir avec ce que l’on s’était dit 😉 Pas de quoi en faire un fromage.

Mais je n’oublie pas de me faire plaisir. Face aux placards bien remplis – même de kinders et autres aliments autrefois tabous – je n’ai aucune pulsion de frénésie alimentaire.

Il n’existe pas de « recette magique » et s’il est facile de donner des conseils gardons en tête que sous couverts d’injonctions « bienveillantes » on peut faire de la casse.

Mais une chose est sûre : sortir de la frustration c’est mettre un sacrée claque aux obsessions alimentaires.

Sabrina Palumbo-Gassner

Coach certifiée praticienne en ACT, Auteure, Consultante en santé mentale

Membre de l’Association Francophone pour une Science Comportementale et Contextuelle et de l’Association Française de Thérapie Comportementale et Cognitive

Marraine des associations Solidarité Anorexie Boulimie

www.corps-et-ame-en-eveil.com

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