Prise de confiance en conscience

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Lors d’une séance en coaching j’ai dit « prise de confiance » alors que je voulais parler de « prise de conscience ». On m’a appris à porter une attention curieuse à mes rêves et autres lapsus alors dans un premier temps j’ai souri et maintenant j’aimerais voir un peu ce que peut bien vouloir dire cette « prise de confiance en conscience ».

Il paraît que l’on ne doit jamais raconter son rêve à n’importe qui si ce n’est à un ami proche ou quelqu’un qui nous veut du bien mais je m’y risque : la nuit qui suivit le lapsus j’ai rêvé que je recrachais/vomissais des coccinelles vivantes par la bouche et par le nez. Est-ce que la chance qui est à l’intérieur de moi est en train de rejaillir à l’extérieur ? Mes contacts et amis m’ont donné plusieurs interprétations possibles… L’interprétation me revient et puis j’ai eu le droit à la suite du rêve : la continuité des rêves c’est top ! 😉

Hasard du calendrier ou synchronicité, au même moment, cinq astres étaient alignés. Phénomène que l’on ne reverra pas avant 2124 [a priori nous ne serons plus très frais]. Une invitation, disent certains, à « embrasser » notre destinée. Je ne suis pas fan d’astrologie mais ma bonne étoile semblait belle et bien présente ce matin-là. 2023 m’offre déjà de jolies perspectives alors… j’embrasse.

Plusieurs actions entreprises depuis un an et d’autres encore à venir d’ici la fin de l’année visent à un ré-alignement de moi-même. Je fais régulièrement la balance entre la valeur que j’accorde à moi-même et à mes compétences acquises ou en cours d’acquisition, et la façon dont je me « vends » c’est-à-dire comment je monétise mes savoirs qu’ils soient expérientiels ou cliniques et théoriques. Je prends davantage conscience du temps que la pratique réflexive demande (et que je ne comptabilisais pas avant). De même, si je veux préparer correctement mes accompagnements en amont, il me faut encore une fois du temps. J’observe que l’on fait régulièrement appel à moi en tant que personne qualifiée.

Ce que je sais c’est que si je ne sais pas combien je vaux ce ne sont pas les autres qui me le diront.

Serai-je en train de parler d’argent ?

Oui, et rassurez-vous… Ce n’est pas sale 😉

Vous vous en doutez, on ne « choisit » pas de traverser l’enfer en se disant « chouette, un jour je vivrai de cela ! »

Je me serai bien passée de certaines expériences vécues.

Mais cette expérience je l’ai, j’ai vécu et dépassé tout ça et j’ai aussi fait le pari de rendre ce vécu utile à d’autres. J’ai parfois/souvent fait passer l’intérêt de mes missions avant la rémunération et je ne le regrette pas. A présent je souhaite, tout en restant fidèle à mes valeurs, mieux me positionner selon ce qui me paraît juste et bon pour moi. C’est également important pour moi de rester flexible. Les valeurs ne sont pas figées dans le marbre, elles évoluent avec nous et il convient de temps en temps de procéder à leur actualisation.

Disons-le, lorsqu’on est passionné.e on continue de donner de sa personne, qu’on le veuille ou non..

J’arrive tout de même mieux à dire « non ».

Et en disant non, je sais à quoi je dis oui…

En formation on insiste souvent sur certaines qualités du coach/conseiller/thérapeute comme l’humilité, l’empathie, le sens de l’écoute, la patience, la bienveillance, la confiance et la lucidité.

La confiance c’est d’être au clair avec ses compétences. C’est aussi d’aller jusqu’au bout de ce qu’on peut apporter à une personne et ne pas se dire d’emblée « je ne sais pas faire » car c’est aussi en faisant qu’on apprend et oui : mes coaché.es sont mes meilleurs enseignant.e.s. Je n’hésite pas à leur dire quand c’est la première fois que j’utilise un outil par exemple. Cela rend la relation plus authentique : « je vais essayer telle chose mais c’est la première fois et je vais peut-être tâtonner un peu ». Les patients-clients le prennent généralement très bien. Ben oui, je n’ai pas la science infuse et c’est en faisant que l’on apprend (et non en restant le nez dans ses livres de cours !)

La lucidité en revanche c’est d’avoir toujours en tête ses limites et savoir orienter, référer, déléguer.

J’ai bien aimé ce petit dessin partagé par mon amie Catherine Brettes, coach pair-aidante et ambassadrice du Clubhouse France au moment où je notais mes premières idées pour la refonte de mon site web.

Le chemin du développement personnel peut être bien sinueux et l’on peut prendre aussi des chemins de traverses. En regardant ce petit dessin je me suis dit : l’arbre c’est moi ! Au début je n’étais qu’un arbre sec. J’ai su arroser l’arbre sec avec amour (de moi-même, de la part de mes proches et amis), patience, confiance et persévérance. Chemin faisant, j’ai gagné en connaissance de moi et en confiance. L’arbre sec, lui, s’est développé.

Mais alors…

L’aidance se perdrait-elle en raison de l’individualisme ?

Je ne crois pas.

Individualisme ne veut pas dire égoïsme.

Ne pas sacrifier l’individuel au collectif…

Et ne pas sacrifier le collectif à l’individuel !

Rappelons combien, dans ce monde, nous sommes interdépendants.

Christophe André et Rebecca Shankland l’explique dans leur ouvrage[1] : « l’aptitude à penser aux buts collectifs, à ne pas les négliger, permet de consolider le lien de confiance, d’entraide et donc de bien-être individuel et collectif. Toutefois, l’excès de prise en compte des buts collectifs au détriment de ses propres besoins peut aussi mener à un épuisement si l’on manque de possibilités de se ressourcer ».

Tout l’enjeu est donc de trouver un équilibre entre l’attention à porter à soi et celle à porter aux autres.

Cela fait maintenant environ 7 ans que je propose des accompagnements individuels. Il y a eu des hauts, des bas, des moments de fatigue… J’ai très vite vu/su que l’on ne peut soigner si l’on ne va pas bien soi-même. Il faut savoir se mettre en « off » si l’on connaît un moment de moins bien. A ce titre, le bénéfice du dévoilement (on a le droit d’aller mal et aussi d’aller mieux) résonne aussi comme une invitation aux médecins à aussi prendre soin d’eux. Je referme la parenthèse.

J’aime jouer collectif et dans le même temps j’ai aussi le besoin, la volonté d’entreprendre de manière plus indépendante. C’est peut-être contre-intuitif mais je pense qu’un avenir entrepreneurial individuel peut, paradoxalement, servir l’intérêt général. Il me vient l’exemple de toutes ces personnes qui me contactent régulièrement pour être « mentorées » : des personnes qui se trouvent sur le chemin du rétablissement et qui apprécient mon parcours. Elles me disent vouloir faire « la même chose ». Chaque fois je les encourage à se diriger vers ce qui les anime, sans brûler les étapes certes, et j’observe que le projet se fait moteur.

Je connais les étapes et je sais que le projet va d’abord servir leur propre rétablissement et puis la bascule se fera, le moment où elles se feront passage de témoins et pourront donner de l’espoir à leur tour. Donc oui, même s’il y a encore du trouble, j’encourage (là où certains professionnels se montrent encore frileux voir « décourageants »).

L’approche rétablissement nous apprend à encourager le projet de la personne même lorsqu’on pense que c’est voué à l’échec. Vouloir empêcher à tous prix une personne de se « planter » cela revient à la mettre sous cloche. Or dans la vie nous faisons tous des expériences plus ou moins heureuses, pas vrai ?

Rappelons-nous qu’il n’y a pas d’échecs, seulement des expériences…

Et puis autorisez-vous à vous faire confiance. En conscience.

Toujours.

Sabrina Palumbo-Gassner

Coach certifiée praticienne en ACT & Mindfulness, Auteure, Consultante en santé mentale

Membre de l’Association Francophone pour une Science Comportementale et Contextuelle et de l’Association Française de Thérapie Comportementale et Cognitive

Également membre du réseau d’usagers/anciens usagers Experts Psycom

www.corps-et-ame-en-eveil.com

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[1] Ces liens qui nous font vivre, ed Odile Jacob

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